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BORDEAUX / Quand les Alumnis accompagnent Planète Solidaire

L’annonce du confinement lié à la crise sanitaire du COVID 19 a impacté le devenir de nombreuses entreprises. Quelques jours après cette annonce, l’ISG a décidé de venir en aide aux petites et moyennes entreprises locales en créant le Projet Planète Solidaire. Ainsi, les étudiants de 1ère et 2ème année ont accompagné ces entreprises en mettant en place des stratégies de marketing digital.
Durant cinq semaines, chaque groupe était mentoré par un binôme intervenant / Alumni.  Parmi ces anciens étudiants, nous avons rencontré Maud Soulies (promo 1994). Actuellement co-propriétaire du Château La Brande Fronsac à Saillans, elle a pris de son temps pour venir en aide aux étudiants. Retour d’expérience.

Maud Soulies, une business-Woman à plusieurs casquettes

Diplômée de l’ISG en 1994, j’ai commencé ma carrière comme directrice de site pour une compagnie aérienne pendant 10 ans. Puis, je me suis dirigée vers le BTP chez Vinci pour être directrice financière. J’ai énormément apprécié cette expérience magique. En plus des voyages que je pouvais effectuer, j’ai compris que le poste de directrice financière me permettait de m’ouvrir à une multitude de domaines différents. Et j’apprenais constamment quelque chose de nouveau.
En 2016, mon mari et moi avons décidé de « changer de vie ». Nous avons alors commencé à créer notre vin en agriculture biologique dans le Château La Brande de Fronsac. C’est cette ouverture d’esprit et cette curiosité qui nous ont poussé à la création de ce projet. Alors même que nous ne connaissions que peu de chose du domaine viticole !

Le Projet Planète Solidaire, une synergie nécessaire et admirable

Lorsque que j’ai entendu parlé de ce projet de Planète Solidaire, j’ai immédiatement accepté de contribuer à cet élan de solidarité mis en place par l’ISG. En tant qu’ancienne étudiante, j’ai conscience des valeurs familiales et de l’importance du réseau d’anciens chers à cette école. Je voulais donc apporter ma pierre à l’édifice.
J’ai moi-même une connaissance qui travaille dans le domaine de l’agriculture. Elle craint énormément des répercussions de la crise actuelle. Les gérants de cette entreprise avaient littéralement « le nez dans la terre » et ne possédaient qu’un seul circuit de vente. Ils n’avaient d’ailleurs aucune communication. J’ai pensé que cette entreprise avait réellement besoin d’aide. Et les étudiants de l’ISG et leurs connaissances pouvaient lui apporter un réel soutien, nécessaire à la pérennité de l’entreprise.

Dans le monde actuel, il est indéniable qu’une solidarité doit se mettre en place. Je crois au binôme « junior/senior ». Les plus jeunes sont un réservoir à innovation formidable et les plus expérimentés possèdent toute une expérience et des connaissances. L’échange de savoirs est essentiel. Cette idée de faire travailler les étudiants avec des « anciens » dans le monde du travail est déjà le cas avec les stages mis en place par l’ISG. Mais ici c’est encore plus intéressant car on demande à des étudiants de mettre des actions concrètes pour des entreprises.
Malgré ma volonté d’implication et le suivi avec les étudiants, j’ai eu le sentiment que ces derniers hésitaient. Ou qu’ils avaient peur de venir demander de l’aide. Il est vraiment nécessaire en tant qu’étudiants de savoir utiliser son réseau à bon escient.

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