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Un semestre à l’université Cologne Business School : Joelly raconte

Joelly KAKY est une étudiante en 3ème année du Bachelor Management international en full English track, option Business International, dans le campus de Paris. Originaire du Congo et passionnée par le monde de l’international, elle a choisi ces études dans le but d’acquérir une expérience précieuse en Europe et en Amérique, qu’elle entend mettre à profit sur son continent d’origine, l’Afrique. Revenue tout juste de son échange avec la prestigieuse université allemande Cologne Business School, Joelly nous raconte le semestre qu’elle a passé entre appréhension d’une nouvelle culture et échanges avec des étudiants internationaux.

Pourquoi avoir fait le choix d’étudier à Cologne ?

Je suis partie de janvier à juin, le temps d’un semestre en Allemagne. Ce pays, encore inconnu pour moi, m’a toujours intéressée, tant pour son rythme de vie que pour l’excellente réputation de son système éducatif. Sortir de ma zone de confort tout en évoluant dans un environnement multiculturel était primordial pour moi. Après avoir effectué des recherches sur les universités partenaires de l’ISG, la Cologne Business School a été une révélation en raison de son caractère international et de son classement parmi les meilleures écoles de commerce européennes. En plus de son environnement multiculturel, elle compte un grand nombre d’étudiants étrangers, ce qui ajoute une réelle valeur à mon expérience actuelle.

J’ai choisi d’étudier à l’ISG car j’avais envie d’intégrer une grande école de commerce et développer mon réseau. Pour mon semestre à l’étranger la notion de réseau était elle aussi très importante puisqu’il n’y a rien de mieux que de voyager pour faire des rencontres à l’international.

C’est beaucoup mieux d’apprendre la langue une fois dans le pays, au moins l’accent. En revenant en France j’avais quelques notions et je savais me présenter.

Comment est la vie étudiante ?

À l’université, il règne une très bonne atmosphère. Le service international nous accompagne véritablement pendant une semaine avant le début des cours, ce qui nous permet de créer des liens avec les autres étudiants étrangers. Au cours de cette semaine, nous recevons des informations sur l’école, une liste d’activités à faire dans le pays, les adresses des lieux à visiter ainsi que des restaurants, etc. De plus, les transports en commun ne sont pas coûteux, ce qui nous permet de visiter les villes aux alentours de Cologne. Il est facile de se faire des amis qui se trouvent dans la même situation que moi. Il n’y avait aucun Français sur mon campus, ce qui m’a permis d’approfondir davantage mon anglais et de pratiquer l’allemand appris au cours de ma scolarité.

Concernant le logement, le campus n’avait plus de place. L’administration m’a donc donnée une liste de sites à contacter. Par chance, une étudiante dans la même situation que moi partait étudier à l’étranger. Elle m’a donc sous louée sa maison située en plein cœur de ville.

Pour manger, payer son logement et vivre sur place, j’ai constitué une épargne en amont, ma famille m’a aidée et une bourse Erasmus m’a été attribuée. Le montant dépend de chaque pays. Pour l’Allemagne, il s’agit de 2000 euros. 70 % sont délivrés une fois sur place, les 30 % restants le sont une fois de retour en France.

Quels sont les appréhensions et recommandations pour bien préparer son voyage ?

Ma plus grande appréhension était la communication avec les autres et la barrière de la langue. Nous partons loin de notre famille et seul, ce qui donne un coup de frayeur lors du départ. Le système éducatif, différent de la France, peut également effrayer, tout comme les préjugés qu’on peut entendre avant le départ sur le pays. A l’université allemande, nous avons 8 cours alors qu’en France, nous en avons 5. J’ai du travailler davantage mais finalement, les résultats ont suivi.

Mes recommandations sont de partager au maximum avec ses amis et sa famille pour rester connecté avec eux et se sentir rassuré. Il est également essentiel de bien comprendre le but du voyage, d’avoir une vision claire, et de ne pas se limiter à l’envie de faire la fête. En ce qui me concerne, mon objectif était d’acquérir de nouvelles compétences, de découvrir une nouvelle culture et d’élargir mon réseau.

Retrouvez le témoignage de Maxime parti en échange au Vietnam.

Mais aussi le témoignage de Peyo en Argentine.

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