Rencontre avec Anaïs Marquis, étudiante en 2ème année en Business & Management sur le campus de Strasbourg. Elle nous explique comment un projet pédagogique l’a amené à devenir bénévole aux Restos du cœur.
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Bonjour ! Moi c’est Anaïs Marquis, j’ai 20 ans et je suis actuellement en 2ème année d’école de commerce à l’ISG Strasbourg. Cela fait deux ans maintenant que j’ai intégré cette école et je suis plus que conquise du fait des nombreuses opportunités qu’elle a pu m’apporter. L’une d’elles a d’ailleurs été le début, pour moi, d’un engagement au sein de l’association des Restos du cœur de Colmar.
Quel a été le point de départ de cette expérience ?
Au premier semestre, nous avons eu comme objectif, dans le cadre du cours de Problèmes économiques et sociaux, de réaliser un reportage/documentaire par groupes de 3 sur le sujet de notre choix. En regardant les nombreux sujets qui avaient été réalisés autour de moi, mes deux camarades, Eloïse Truchot et Alexiane Tinant, et moi-même, avons décidé de réaliser un sujet plus « humain » et de nous tourner vers une association : les Restos du cœur.
Comment s’est passé ce projet pédagogique et que s’est-il passé ensuite ?
Après avoir contacté l’association pour réaliser une interview de la dirigeante du centre des Restos du cœur de Colmar, j’ai décidé de m’y rendre seule pour des raisons d’organisation comme j’habite à Colmar. C’est alors, un peu stressé, que je suis arrivée devant ce centre. Pour être honnête, tant que nous ne sommes pas confrontés à cela, nous ne nous posons jamais réellement la question de comment cela se passe au sein de ces centres. J’ai été très bien accueillie par les bénévoles qui ont pris du temps pour répondre à mes questions ainsi que pour me faire une visite du centre en me présentant les différents ateliers, etc.
En rentrant chez moi après cela, j’ai pris conscience d’énormément de choses, notamment de la chance que nous avons à notre âge de pouvoir manger à notre faim et d’être encore dans cet âge d’insouciance où nous n’avons pas encore à nous inquiéter de tout cela. A la fin de l’interview, j’ai donc su qu’ils recherchaient des bénévoles pour la collecte des 6 et 7 mars dans différents supermarchés à Colmar, c’est alors sans hésitation que je me suis portée bénévole.
Quelle est aujourd’hui ta place au sein de l’association ?
En raison de l’actualité et de cette crise sanitaire, je n’ai malheureusement pas pu participer à la collecte du mois de mars qui a été annulée. À ce jour, je n’ai donc pas encore pu faire mes premiers pas au sein de l’association mais lorsque la vie reprendra son cours, je compte bien proposer à nouveau mon aide.
D’ailleurs, si je peux vous donner un conseil : N’hésitez pas à proposer votre aide aux différentes associations qui se trouvent près de chez vous, que ce soit au courant de l’année scolaire ou pendant les vacances, ces associations ont besoin de nous.
Merci beaucoup Anaïs de nous avoir raconté ton expérience !