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Presse : Les 10 compétences clés du marketeur de demain

Paru sur : J’ai un pote dans la com le 27 janvier 2021

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On aurait pu vous développer les soft skills qui permettent de se démarquer dans l’industrie du marketing. La créativité et l’imagination comme atouts, un sens de la négociation et un pouvoir de persuasion, ou encore, un bon sens de l’organisation. Toutefois, nous avons décidé de nous concentrer sur les compétences techniques attendues dans ce domaine en 2021.

Suite à nos échanges avec plusieurs intervenants de l’ISG International Business School, nous listons les 10 compétences essentielles que l’on attend du marketeur de demain. Véritable couteau-suisse, nous nous accordons sur le fait qu’il doit avoir un savoir-faire de plus en plus large pour couvrir les besoins sans cesse plus pointus des entreprises.

1. Comprendre et maîtriser les nouveaux leviers

Les restrictions sanitaires ont sans aucun doute modifié nos comportements. Elles ont fait émerger de nouvelles attentes, de nouveaux terrains d’expression, de connexion mais aussi de promotion. Un bon marketeur se doit de les connaître et de les comprendre.

Bien évidemment, on n’attend pas de lui d’utiliser des outils juste pour la beauté du geste : ça doit avoir du sens et une cohérence pour l’entreprise ou l’agence. Il faut donc savoir discerner les différentes opportunités.

Parmi les « nouveaux leviers », nous pouvons citer :

Les jeux vidéo

Comme révélé dans le rapport annuel de Facebook, ces derniers offrent de nombreuses perspectives marketing. Leur audience ne cesse de croître tout comme les publicités intégrées, qui sont de plus en plus acceptées comme faisant partie de l’expérience de jeu. Il reste encore plein d’autres possibilités à découvrir !

Les lives et plus globalement le format vidéo

Le format vidéo est plus humain, spontané et authentique. Il continue d’engager les publics. Les vidéos peuvent être fixes, instantanées (comme sur TikTok et Instagram par exemple) mais aussi en directes. Le live est LA grande tendance du confinement. Il permet de créer du lien mais aussi de l’attente et du FOMO (Fear Of Missing Out), soit la peur de passer à côté de quelque chose d’important.

C’est par ailleurs un gros bonus de savoir maîtriser le montage vidéo pour créer plus de contenus.

Les réseaux sociaux

Certes, ce n’est pas nouveau, mais certaines plateformes sont sorties du lot récemment.

  • Yubo : alternative aux réseaux sociaux traditionnels, cette plateforme spécialisée dans le live attire de plus en plus les 15-25 ans.
  • TikTok : LE réseau social de la créativité, son plein potentiel est loin d’avoir été exploité. De plus, 90% des ses utilisateurs ouvrent l’application au moins une fois par jour.
  • Youtube : la plateforme devient un véritable moteur de recherche. Il serait donc intéressant d’y prêter attention, d’y investir mais aussi de collaborer avec des YouTubeurs.

Que ce soit pour ces derniers ou les « classiques » (Facebook, Twitter, Intagram, LinkedIn), le b.a-ba c’est tout de même de les comprendre pour mieux les exploiter. À chaque média, sa personnalité ! En ce sens, on ne va pas les consommer et les alimenter de la même façon.

« Les réseaux sociaux sont en effet essentiels dans la construction d’une image de marque. Ils permettent de se faire connaître, de fidéliser son audience mais aussi d’en apprendre davantage sur celle-ci. Cela suppose donc au marketeur de rester attentif et observateur. Les heures de publication pertinentes, les habitudes des utilisateurs, les tons employés, les publications qui suscitent le plus d’échanges et de partages, etc. » Alice AUDREZET – Professeure Associée en Marketing à l’ISG.

Les podcasts

Ce format audio a également explosé en 2020. Il y en a pour tous les goûts : lifestyle, témoignage, reportage, fiction, actualités, culture d’entreprise… De par sa facilité d’accès et de consommation, son ascension n’est pas près de s’arrêter.

Chez JUPDLC, nous proposons quatre podcasts (La Revue du Social, Charbon, Insight, ou encore, School Stories), pour exprimer nos valeurs, parler d’actualités, mettre en avant des projets et surtout créer cet effet de proximité avec les auditeurs.

Les masterclass

Parce qu’il y cette envie générale de transmettre, de former et de mobiliser, cet outil semble être un bon atout. On parle même de « vague pédagogique » et il est à noter que les tutos ont plus que jamais le vent en poupe

2. Savoir gérer et analyser les datas : un atout indispensable

Les données représentent un enjeu majeur et sont au cœur de nombreuses discussions. Leur collecte, leur propriété, leur qualité, leur traitement, leur exploitation… C’est bien connu, la data est le « nouvel or noir ».

Et oui : on attend de vous de savoir jongler avec celles-ci ! Ou plutôt de savoir les lire, les analyser et les interpréter. Ainsi, vous pourrez les exploiter de façon efficiente et mettre en place des stratégies pertinentes. Par exemple, il faut savoir tirer parti des informations chiffrées de votre site internet et de vos réseaux sociaux : nombre de visites, nombre de clics, nombre de followers… Vous devrez également être en mesure d’écouter les conversations et d’observer le comportement des internautes. Vous permettant ainsi de mieux comprendre leurs attentes et d’y répondre.

Caroline de PAOLI – Directrice pédagogique à l’ISG ajoute que « De plus en plus tôt et notamment dès les études supérieures les étudiants doivent suivre des modules qui permettent d’acquérir une expertise technique complémentaire ». A plus petite échelle, elle nous explique qu’ « il ne faut pas attendre d’avoir un « vrai » projet en entreprise pour apprendre sur le tas. Il faut se préparer en amont, sur un projet personnel ou un projet fictif mais que l’essentiel est de découvrir tôt les contraintes du maniement de multiples sources de données. »

3. Créer une stratégie de contenu cohérente et créative

Une stratégie de contenu efficace (aussi appelée content marketing strategy par les plus bilingues d’entre nous), est notre meilleur allié. On attend de vous de savoir mettre en place un planning éditorial, de promouvoir des contenus originaux, de miser sur la qualité plutôt que la la quantité, de maîtriser les techniques de référencement SEO, etc. Et tout ça en gardant un esprit créatif ! L’image de marque envoyée doit être unique et rassurante. Les consommateurs sont en attente d’authenticité, de sincérité, de vrai…

Pour ce faire, il faut savoir :

  • Déterminer ses objectifs (ex : développer sa notoriété, prospecter, fidéliser, fédérer, légitimer son positionnement…) et les hiérarchiser
  • Se connaître : on a tous quelque chose à raconter, il faut juste trouver l’art et la manière de le faire. Pour parler de soi, il faut donc se connaître (valeurs, missions, forces, positionnement, concurrents…)
  • Définir ses cibles : à qui on s’adresse ? Quels sont leurs besoins ?
  • Créer une ligne éditoriale précise, LE fil conducteur
  • Varier les types de contenu (vidéos, photos, témoignages, interviews, articles, livre blanc, masterclass…) et veiller à toujours bien les optimiser.
  • Choisir les plateformes de diffusion adaptées
  • Mesurer les actions, les analyser (indicateurs de performance)

4. La rédaction

Un bon marketeur, sans être un écrivain loin de là, sait différencier un texte efficace de celui qui va faire un flop. Et ce à différents niveaux : des mots employés dans une présentation, lors d’un brief d’agence en passant par le wording commercial d’un emailing, au tweet. La rédaction fait partie intégrante du marketing et donc de son quotidien. Sans oublier que l’écrit fait son grand retour, comme l’a annoncé PlayPlay dans son guide « Les tendances du content marketing à ne pas manquer en 2021 »« . On note en effet, une importances des textes engageants à travers le format de la newsletter mais aussi de la prise de position. Cette année, il faut oser !

5. La capacité à gérer un projet

Parce que nous avons tous des projets à mener, de nature et d’ampleur différentes bien sûr, leur réussite dépendra de la façon de nous organiser. C’est aussi valable pour un marketeur.

On attend donc qu’il soit capable de :

  • Planifier un projet dans le temps
  • Chiffrer, puis définir et suivre un budget
  • Maîtriser et piloter les risques et imprévus, en faisant preuve d’agilité
  • Se fixer des objectifs et atteindre le niveau de qualité souhaité
  • Mobiliser différents acteurs et gérer leurs interventions
  • Mettre en place un comité pilotage
  • Créer des documents de référence à chaque étape clé : brief, cahier des charges, dossier de production, fiches de recette, rapports de suivi, retours…

 

6. Comprendre le e-commerce

Le marketeur de demain doit avoir la fibre commerciale et comprendre les comportements d’achats en ligne. Cela peut passer par une enquête en ligne (à chaud ou à froid), des sondages, des campagnes emailing, des veilles…

En effet, les français font de plus en plus d’achat en ligne. Une marque doit alors faire en sorte d’avoir un catalogue sur internet. C’est essentiel. À titre d’exemple, nous pouvons évoquer le cas de Snapchat qui fait de ses Bitmojis des espaces de publicités virtuelles pour les marques de mode. Ou encore le cas d’Instagram qui renforce ses fonctionnalités shopping au même titre que Pinterest, de Pokemon Go qui a lancé une collaboration avec The North Face Gucci. Le champ des possibles est encore vaste : il faut donc sans cesse découvrir de nouvelles pratiques et identifier les canaux porteurs.

La maitrise des publicités et de la vente sur les réseaux sociaux sont également valorisées.

7. Comprendre les mécaniques du marketing d’influence

Bien que vieille comme le monde, l’influence ne cesse d’évoluer et rapporte aujourd’hui des milliards. Si bien que de plus en plus de marques, séduites par ce concept, créent des opérations impactantes et originales. Orientée dans un premier temps sur des personnalités connues, cette stratégie de promotion se concentre désormais sur la notoriété des utilisateurs des réseaux sociaux. Instagrameurs.euses, TikTokeurs.euses et Youtubeurs.euses, tout le monde y passe.

Bien sûr il existe différents types d’influence, en fonction de la taille de la communauté : les méga-influenceurs, les macro-influenceurs, les micro-influenceurs et les nano-influenceurs. L’avantage des plus « petits » est que le taux d’engagement est important. S’appuyer sur des influenceurs permet de personnaliser et personnifier les campagnes. Ainsi, les clients et prospects vont avoir plus de faciliter à se projeter car ils vont s’identifier à ces personnes « proches » d’eux.

Les leviers du marketing influence sont les suivants :

  • Le buzz kit : on fait la promotion du lancement d’un produit par l’intermédiaire d’un.e influenceur.se. On parle de « unboxing » lorsque les personnes se filment directement en train de déballer le produit.
  • Les évènements : on invite l’influenceur.se à participer et à prendre la parole lors de la tournée promotionnelle, aux meet-up…
  • Le placement de produit : on place le produit, de façon plus ou moins en évidente, dans la vidéo de notre personnalité en graine.
  • Le takeover : on donne le contrôle de nos comptes en ligne aux blogeurs.euses pendant un temps limité
  • Les contenus sponsorisés : on va sponsoriser un contenu, payer une personne pour qu’elle adopte le ton de notre marque le temps d’un message fort

8. Maîtriser les bases de langage de programmation

Bien que le code HTML, CSS et les autres langages de programmation soient effrayants, ils sont importants à connaître pour faire du Marketing digital. Omniprésents, vous les utiliser déjà, parfois sans vous en rendre compte. Mais ces langages techniques peuvent être exploités de manière simple dans le cadre d’activités marketing quotidiennes.

En tant que marketeur, connaître les bases des langages HTML et CSS est un atout. En effet, ces connaissances vous permettent de gagner du temps et d’obtenir de meilleurs résultats en matière de personnalisation, d’optimisation et de référencement naturel. Elles permettent donc d’améliorer votre stratégie et de résoudre les problèmes plus facilement.

Comme pour le big data, l’agilité et la capacité à itérer rapidement pour poser les bases et commencer une réflexion cohérente avec la suite du process de développement, le bon marketeur doit connaitre les langages de programmation.  Madame de PAOLI à l’ISG nous indique « chaque étudiant est exposé à une problématique de programmation dans son cursus, que ce soit pour un projet en cours ou dans un projet associatif au sein de l’école ».

9. Maîtriser le marketing mobile

C’est peut-être une évidence mais ça reste un point à aborder. Comme chacun le sait, la conception du site vitrine, ou d’autres contenus, est également optimisée au format mobile. Pour ne pas dire que les contenus sont pensés « mobile first », car en réalité ils le sont dans la plupart des cas, ou du moins, devraient l’être. Des études ont par ailleurs montré que la prise d’information se réalisait souvent par téléphone mais que l’acte d’achat se passait essentiellement sur ordinateur. Le marketeur de demain doit donc être capable de tirer un avantage de ces informations. Les objectifs ? Provoquer la décision d’achat sur mobile ainsi que réaliser des ponts permanents entre les réseaux sociaux et les plateformes de vente.

En bref, il doit être capable de proposer un parcours client optimal.

10. Jouer la carte de la collaboration

Au-delà d’une simple attitude, la collaboration est aussi une méthode de travail très appréciée. Elle apparaît même comme l’un des piliers de l’entreprise de demain.

On attend du marketeur, qu’il facilite les échanges, les formations, les brainstormings ou les partages d’expériences. Il doit savoir demander des avis, poser des questions, accepter les critiques honnêtes, mais aussi féliciter et reconnaître les idées des autres. Ainsi, savoir collaborer avec des profils différents (des créatifs, des designers, des commerciaux…), en externe ou en interne, est une clé de succès. Un bon marketeur sait alimenter ses stratégies au prisme des conversations et tirer le meilleur de chacun.

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