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LYON / Un geste solidaire : Marine Cathelot donne son sang régulièrement !

Très sensibilisée au don du sang, Marine Cathelot se mobilise régulièrement pour sauver des vies.

Qu’est-ce qui vous a incité à donner ton sang ? Quelles ont été vos motivations ?

Je suis tombée sur une affiche de promotion de l’Établissement Français du Sang l’année dernière. Elle mettait en lumière le fait que donner une fois son sang pouvait aider 3 personnes. Le ratio paraît énorme : si on peut aider 3 personnes avec 1 don du sang, c’est important de le faire !

Je n’y ai plus trop repensé puis un jour, je suis tombée sur un lieu de collecte. Je me suis dit : c’est maintenant ou jamais. Parfois, on est un peu réticent à y aller. Non pas parce que nous avons peur de l’aiguille ou du don en soi, mais parce que nous n’avons pas envie d’attendre. Le fait de patienter 1 heure pour faire un don ne parait pas une option attrayante.

Je peux comprendre, entre les cours, les devoirs, les amis à voir.. C’est pour ça que je pense qu’il ne faut pas repousser au lendemain quand on voit un lieu de collecte.

« Aujourd’hui j’ai pas trop de temps, j’irai demain ». C’est le meilleure moyen pour ne pas y aller le lendemain. Une fois que c’est fait, on se sent fière !

Pourrez-vous nous expliquer comment se déroule un don du sang ?

Premièrement, on s’inscrit à l’EFS, ça c’est plutôt rapide :

  • donner ses informations personnelles pour d’obtenir sa carte de donneur pour de futurs dons.

  • attendre qu’un médecin s’entretienne avec nous, pour être sûr que donner son sang n’est pas dangereux pour soi ou pour les autres.

  • remplir un questionnaire sur ses habitudes de vies.

  • l’étape cruciale : le don. On a juste à s’allonger, et une infirmière s’occupe de tout. Au bout d’une dizaine de minutes, on retire l’aiguille et c’est déjà fini.

  • Et enfin, la partie la plus sympa pour ceux qui aiment bien manger : la collation. Ça permet de se reposer un peu après le don et de reprendre des forces. Et il y en a pour tous les goûts !

Avez-vous des craintes ou des peurs spécifiques ? Si oui, comment les avez-vous surmontées ?

Contrairement à certains, je n’ai pas la phobie des aiguilles, mais je mentirais en disant que la sensation de la piqure et du prélèvement est super agréable.

En réalité, c’est légèrement gênant, mais pas du tout douloureux. Et c’est rapide ! Le prélèvement en lui-même ne dure pas longtemps (une dizaine de minutes seulement pour prélever 430 ml de sang). Mais si on aime vraiment pas la sensation, pour que ça passe plus vite, les infirmières conseillent de boire beaucoup d’eau avant la prise : ça fluidifie le sang, ce qui permet de rendre la prise encore plus rapide. Et le personnel médical est très doux, compréhensif, rassurant : ce sont des bénévoles généralement, donc tous sont contents d’aider, et ça se ressent !

Ils ne vivent pas le prélèvement comme un fardeau. En fait, la seule crainte que j’avais, c’était surtout l’attente, mais au final, 45 minutes de son temps pour sauver des vies, c’est pas grand-chose.

Si c’était à refaire, le referais-tu ?

Oui, je sais qu’en ce moment c’est le Printemps du sang, et que donc de nombreux lieux de collectes éphémères ont été créés.

Dès que je tombe sur l’un d’eux dans Lyon, je me le suis promise : j’y vais, et sans repousser au lendemain !

 

Un grand merci à Marine pour son témoignage.

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