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NANTES / Basile et la Big Apple

Comme beaucoup de nos étudiants en cinquième année, Basile Bélet s’est expatrié depuis septembre dans une université partenaire pendant 8 mois. Il a choisi New York, la fameuse Big Apple et sa frénésie légendaire. Nous l’avons cueilli à Nantes lors d’un passage éclair dans sa famille.

Un monde où tout est « extra »

C’est ce qui l’a frappé en premier lieu : le gigantisme, l’extra-tout. L’extra- large, l’extraordinaire. « Tout est différent, les buildings, la taille de la ville, c’est tout « extra » là-bas. Tout est extravagant : les gens, les bâtiments, la nourriture, tout. Il faut s’habituer », explique Basile. Logé à Brooklyn avec un autre nantais de cinquième année, il vit à 5 mn du métro, à 45 mn du Baruch College. Le cursus se fait intégralement en anglais, avec l’accent newyorkais qui demande forcément un petit temps d’adaptation. La promo est composée de 10 élèves, bientôt 25 lorsqu’ils seront rejoints par les parcours 50%.

Crédit Basile Bélet

Un campus urbain à l’américaine

« C’est un campus à l’américaine mais dans une ville » raconte Basile. « Ce ne sont pas les campus comme on s’imagine qui font 15 kms de long avec trois terrains de football. Là il y a 4 bâtiments dans le centre de Manhattan, le plus gros faisant 14 étages. Il y a 4 sous-sols avec piscine, terrain de Basket, salle de sport, salle de gym, terrain de squash… Avec Benjamin et 2 autres étudiants de la classe on va à la salle le matin avant les cours. C’est très différent ici. Dans ces complexes sportifs on se rend compte qu’ils sont derrière leur équipe nationale de basket, de foot etc. C’est vraiment sympa. »

Baruch College, Manhattan. Crédit Glassdoor Building

 

Une autre mentalité

« Les gens sont vraiment avenants. On peut commencer une conversation n’importe comment, ça peut aller très vite. Ils sont hyper ouverts d’esprit, sur tous les sujets : sur les chiffres du salaire, du loyer, leurs opinions politiques, le port d’arme, sur tout. Ils expriment beaucoup plus leur opinion qu’ici j’ai l’impression, beaucoup plus librement. Les supporters de Trump ou les anti-Trump, on les voit très facilement. C’est une habitude à prendre. » Basile ajoute  « nous en tant que français, on ne s’en rend pas compte mais nous avons une sorte de pouvoir, d’avoir une expérience que eux n’ont pas. C’est un gros plus pour trouver un job, pour la plupart des boites avoir quelqu’un qui parle une autre langue est un atout. En tant que français on est bien vus, l’accent a son charme, ils adorent, ils sont fans.  »

Une idée de job et une envie de travailler à l’international

« J’aimerais travailler dans une grosse compagnie présente à l’international. J’aimerais me diriger vers les RH sur un poste assez spécifique. Il implique qu’on soit dans les « hautes sphères » de l’entreprise, au même niveau que les CFO, CEO etc. L’idée est de chapeauter tous les services et de manager les relations entre les différents services de l’entreprise. S’il y a des frictions  entre eux par exemple. Cela implique donc d’être assez haut dans l’entreprise, pour avoir une vue globale de tout ce qui se passe. »

« Etre à New York m’a fait réaliser que ce métier-là existait, ils sont très en avance par rapport à nous sur certains métiers, dont celui-là. Cela commence à émerger en France mais reste assez timide. J’ai pu en parler avec mon prof de RH et je me rends compte qu’à New York il y a juste à claquer des doigts et beaucoup de choses peuvent se déclencher, et ça peut aller très vite.  »

Crédit Basile Bélet

Quelques tips ?

« Il faut se préparer au niveau budget. Même en colocation les loyers peuvent faire mal » confie Basile.  » Il faut s’y attendre. On est à New York, ça coûte cher. Et encore, on n’est pas à Manhattan, on est à Brooklyn ! C’est vrai que ça peut ralentir mais il faut voir ça comme un investissement. La semaine dernière nous avons rencontré un multimilliardaire. C’est comme ça, c’est New York. Au jour le jour tout se passe. »

« Il ne faut pas avoir peur d’oser. A New York encore plus. Je sais que je suis de nature assez introvertie et assez timide de base mais on se rend vite compte que dès qu’on fait un petit pas en avant tout peut se déclencher. Surtout au niveau entrepreneurial, ils en raffolent.  Il y a plein d’idées qui fusent tout le temps, des Start Up qui se créent. Il y a des gens dans la classe qui ont des projets, qui en parlent aux profs qui sont à fond dedans. Il y en a même qui veulent investir, c’est top ! Tout va très vite et c’est très facile de faire bouger les choses. »

Merci Basile, enjoy !

 

 

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