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Planète solidaire – La mission vue par nos sherpas

Planète Solidaire, c‘est une mission de solidarité envers les acteurs de l’économie locale. Étudiants, professeurs et Alumni travaillent main dans la main pour aider entreprises et organisations pendant cette période de crise sanitaire. Les « Sherpas », accompagnent nos étudiants dans cette mission, cette semaine on vous dévoile ceux du campus toulousain. 

Aujourd’hui, c’est Farès Hayder, professeur de Management Stratégique et d’Entrepreneuriat qui prend la parole pour nous partager son point de vue sur la mise en place de Planète Solidaire.

Que représente Planète Solidaire pour vous et les étudiants ISG ?

La mission de nos étudiants dans le cadre du projet Planète Solidaire à l’ISG est d’aider les petites structures ou associations à passer le cap des difficultés qu’elles traversent en ces temps de confinement. En s’appuyant sur leur dynamisme, leur esprit disruptif et les outils analytiques et opérationnels qu’ils ont appris à maîtriser à l’ISG, ils doivent : analyser les besoins des structures, et proposer, puis mettre en œuvre les dispositifs adéquats. Leurs outils seront principalement digitaux compte-tenu de la situation.

Comment s’est déroulée la mise en place de la mission ?

Conscients de l’enjeu de vie et de survie pour les entrepreneurs et les structures associatives bénéficiaires, nos étudiants ont immédiatement abordé le projet avec enthousiasme, sérieux et vigueur. En peu de jours, ils ont sélectionné les structures, dressé un état de l’existant et réfléchi aux solutions qu’ils pourraient proposer. Ils entament à présent la phase d’exécution qui les occupera pendant quelques semaines. De notre côté, « Sherpas » enseignants ou Alumni, notre rôle est de les accompagner et de les guider au mieux en mettant nos expériences et nos expertises au service de leurs missions et des structures qu’ils accompagnent.

Comment a été accueillie la mission par les entreprises ?

Dans le cadre des premiers échanges que j’ai eu avec des entrepreneurs bénéficiaires, j’ai pu relever leur haute considération envers la démarche volontaire et bénévole entreprise par nos étudiants à leurs égards. Ils louent l’élan solidaire de cette action lancée par l’ISG. J’ai noté également leur fort enthousiasme. Beaucoup n’ont pas d’existence numérique. Certains ne savent pas comment communiquer ou garder le lien avec leurs clients durant cette période. Le confinement a signifié, pour nombre d’entre eux, l’arrêt pur et simple de leurs activités. Ils voient dans le projet Planète Solidaire un espoir et un moteur pour maintenir ou relancer leurs affaires, voire même, pour certains, une opportunité de reconfiguration de leur business model à plus long terme, notamment via une diversification de leurs services. À Toulouse, on a l’exemple d’un atelier de création artistique libre qui reçoit du public et qui est donc fermé depuis deux semaines. Il a été conseillé à la formatrice de faire évoluer son offre en s’appuyant sur l’environnement digital. Nos étudiants l’aideront à continuer à former mais à distance, à travers des tutoriels qu’elle pourra désormais partager et diffuser en ligne.

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